Une mise en scène qui donne envie, des portraits pour certains étonnants, l’exposition est à voir sans aucune hésitation. Portraits plus ou moins marquants, se renouveler dans le portrait de personnalités n’est pas chose évidente. La démarche retenue ici de se focaliser sur des portraits de photographes a amené le preneur d’images à construire avec le sujet qui devient ainsi acteur de la prise de vue. C’est en cela que la démarche se renouvelle si renouvellement il y a. A voir jusqu’au 7 janvier 2018. Ne tardez pas.
Deux autres expositions de la MEP en passant : claude Mollard et son anthropologie imaginaire où seules quelques images de traces d’écume dans le sable m’ont fait vibrer l’oeil. Les images sont anodines, seule la démarche de référencement de ces traces diffuses de formes humaines dans une nature capricieuse au point de devoir chercher encore et encore ces morphologies fragiles, est à retenir. Déception. Piero Livio quant à lui emmagasine depuis les années 70 des objets disparates et leur donne une nouvelle vie pleine de surprise. Du ready made plus élaboré et des images très travaillées qui en découlent,l’exposition est à voir. vous ne vous y attarderez pas, l’exposition tient dans un grand mouchoir de poche.