Il arrive parfois que des expositions donnent à voir des oeuvres puissantes. C’est le cas ici. Entre un Basquiat qui exprime sans filtre ce qu’il souhaite et un Warhol super star, mon coeur bat sans hésitation pour Basquiat au vu de sa maîtrise innée du geste parfait. Les productions où l’un et l’autre utilisent peintures et pinceaux mettent en avant l’immense capacité de Basquiat à exprimer dans un chaos toujours juste ce que Warhol aura eu plus de mal à appréhender. Warhol le savait, Basquiat était une étoile filante unique que rien n’arrêtait. Presque. La confrontation des deux reste pour autant passionnante avec une production intense et variée où Basquiat vient majoritairement intervenir sur les oeuvres de Warhol, la percutant, lui donnant un sens plus profond encore, au travers de toiles de très grands formats issues de collections privées pour la plupart. C’est bien pour cela qu’il vous reste jusqu’au 28 août 2023 pour aller faire frémir vos rétines à la fondation Vuitton. Vite ! c’est un ordre.