Point trop n’en faut. Pourtant, je me focalise sur une fausse solitude madrilène cette fois-ci. Le trio qui n’a rien d’infernal, emplit la rue. En toute quiétude, avec lenteur. Ennui de l’une, la plus alerte face à cette vieillesse qui a besoin de temps, de plus de temps qu’avant. Des gestes simples, un rapport à l’autre qui se construit avec cette lenteur. Il n’est plus question de s’étreindre avec fougue dès que l’Autre est en vue. Ici, la distance ne remet pas pour autant en cause l’intérêt pour l’Autre, sorte de recul d’esprit provoqué par un mouvement plus lent.