L’interdépendance de ces deux mondes qui feignent de s’ignorer en devient extrême de par leurs fondements respectifs. Population déplacée en déplacement perpétuel d’un côté, organisation en évolution continue de la société du Grand Paris pour faire face à la mise en oeuvre de la multitude de chantiers des nouvelles lignes de métro de l’autre. La position du camp n’est pas anodine : Grands espaces industriels en mutation propices à l’installation illégale de ces populations en survie, la proximité d’une gare, les Ardoines, est en soi une aubaine pour ces populations qui utilisent quotidiennement les transports ferroviaires pour se rendre à Paris. Les mouvements tant des camions que des occupants du camp en allers et venues quasi continues transforment l’espace public contigu en une scène mouvante faite de glissements des uns au bord des autres, sans frottement. A priori. CORRIDORELEPHANT vous fait partager ce quotidien si réel dans le NIEPCEBOOK #07 avec 8 autres photographes qui vous racontent eux aussi des bribes de réalité pleine d’égalités, d’inégalités et de territoires. Ce sont Chrystel Caparros, Antonio Domingues, Guillaume Lavit d’Hautefort, Emma Arbogast, Nicolas Beaumont, Pauline Sauveur, Baptiste Gamby, YmY Nigris et moi-même.
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