Il faut du temps. Car présenter de manière chaotique des éléments de discours politiques officiels n’est pas aisé. Neïl Beloufa s’y attache. La présentation est en mouvement, vous verrez bien, plutôt dense. Il faut déambuler, cela semble être le plus cohérent sans vouloir appréhender chaque pièce présentée. Et c’est bien toute la difficulté d’appréhension de cette exposition dont la démarche de l’artiste est l’objet même de l’exposition, non pas une production en tant que telle. Le lieu est immense, comme toujours, prenez du temps afin de vous y confronter. Attention de ne pas vous y perdre, vous avez de toute façon le temps jusqu’au 13 mai prochain. Il y aura bien le temps de s’y perdre, justement.