Les images nous inondent jour après jour. Vraies images, vraies fausses images, leur seule multiplicité suffit en soi pour impacter notre jugement. Ce formatage prend une ampleur qui ne peut laisser indifférent au vu de l’intensification de l’immédiateté des échanges : l’image porte en elle une capacité d’impact et de persuasion qui, accompagnée de mots ou non, atteint plus aisément son but. Usée à bon ou mauvais escient, le sujet n’est pas là, l’image orientée, maîtrisée et rabâchée influence sans nul doute chacun de nos instants, depuis un banal hyper quotidien jusqu’à notre perception des enjeux sociétaux majeurs. L’attention que chacun porte à sa propre apparence en est une autre facette, induite par le poids de l’image que l’on renvoie à l’autre, que l’on se renvoie à soi-même. Chacun alors emplit peu à peu son propre espace, au fur et à mesure que son temps passe.
We are constantly subject to images. Real images, biased images, their number is enough to influence our jugement. The large extent of those images can’t be ignored, given the rising immediacy of nowadays interactions : pictures carry a major influencing capacity which, with or without words, enables them to persuade easier than any other media. The wiseness of their use isn’t the point here, but pervasive, mastered and partial images sure impact not only our everyday lives, but also our perception of major society concerns. The large attention given to one’s appearence highlights the weight other’s opinion and perception have. Eventually, everyone’s personality builds up as images come and time passes.