Il est des expositions pour lesquelles le temps lent de la déambulation est nécessaire si l’on veut s’imprégner du sujet. Les vidéos d’ismaïl Bahri le nécessitent. Point de précipitation, au risque de rater la sensibilité à fleur de peau de ces productions mises en scène judicieusement au Jeu de Paume. Cela donne envie de s’arrêter un instant. De l’intime jusqu’à la relation à l’autre, basées sur le quotidien mais en l’approchant à sa façon, ses oeuvres touchent si l’on prend le temps d’y être perméable. Vous avez jusqu’au 24 septembre 2017 pour vous mouiller.