2. Après le 1. Pourquoi cela ? Etrange en effet, alors même que la série des Identités dédiée aux premières images de Stockholm est à présent visible sur le site. Sélection comprimée parmi de nombreux clichés, retraçant un temps urbain qui s’écoule en ce doux été nordique pour ceux qui passent, ces ceux-là qui organisent individuellement un cumul collectif mais hasardeux, aucunement coordonné. Il s’agit alors d’être là, longtemps, pour capter cette malgré tout concordance émanant d’un hasard involontaire qui transporte alors l’image dans une réalité à côté de la réalité. Vrais instants mais tant attendus qu’ils n’en expriment plus la réalité habituelle. Ces instants sont ainsi trop choisis pour être strictement naturels. C’est bien ce glissement qui m’intéresse. L’enchainement des mouvements de ceux qui passent est précis, il ne peut que l’être, c’est l’essence même de ces séries d’identités qui vont poindre peu à peu. Même seuls, ces ceux-là ne sont pas figés au hasard. Ils sont chacun dans la recherche d’un autre, au delà de l’image. L’équilibre se fait tant dans l’image que dans cet ailleurs, ce dehors invisible. Ouvrez les yeux.