Décidément le temps s’accélère et les images se multiplient. La récurrence du format aide à préserver l’unité de la diversité de ceux qui font l’image. Décidément, la capture de ces instants tout en mouvement fait basculer ces images dans un autre naturel de par leur équilibre exigeant et que seule l’image figée autorise à voir, ou plutôt re-voir en pouvant cette fois-ci s’y attarder. L’oeil devient plus aguerri et comme dans toute démarche en récurrence, permet d’accélérer progressivement sa capacité à complexifier la perception du lieu et de ses constituants. Le sujet posé, l’oeil inclut graduellement un nombre de plus en plus important d’informations qui vont provoquer la juste composition de l’image, sa lumière, son mouvement, ses couleurs, l’arrière plan, l’équilibre des masses, le tout dans un cadre en mouvement perpétuel. Ainsi est faite la Ville.