Cette exposition met en vibration les textes d’Annie Ernaux, prix Nobel de littérature en 2022, avec des photographies de la collection de la MEP. C’est inhabituel. Les extraits des textes de son livre Journal du dehors retracent l’hyper quotidien de la vie de franciliens entre 1985 et 1992 et sont répartis par thème où les photographies viennent s’immiscer par séquence, chacun jugera de la pertinence de certaines d’entre elles. C’est en tout cas l’occasion de revoir des photographies de Moriyama, Béchet, Callahan, Niepce, …, prises majoritairement en France mais pas seulement. Pour autant, les sentiments retranscrits dans les textes font écho, d’une manière ou d’une autre, avec les images qui témoignent d’un urbain potentiellement oppressant. Le lien entre urbain et humain se lit dans chaque image, c’est bien là le plus significatif. Vous avez le temps de vous y rendre, prenez patience. Le 26 mai 2024, il sera trop tard.