Certes mes images n’ont pas l’habitude d’être anecdotiques, l’anti-Doisneau fondamentalement. Celle-ci non plus d’ailleurs, même si elle pourrait facilement provoquer le clin d’oeil quasi pénible, perceptible en première lecture de la disparition de la Figure. Ici plutôt, lecture au second degré de la démarche de Gao Bo où cette image joue de la redondance de la perte de figure de la contemplatrice alors qu’il n’est pas aisé de rebondir sur le travail de Gao Bo présenté à la Maison européenne de la Photographie du 8 février au 9 avril 2017.
Attention de ne pas plonger dans la facilité des dessins de visages grands formats de Gao Bo, dextérité graphique certes, s’approchant d’un tracé propre à Giacometti, mais la répétition ne suffit pas. Eût-il sans doute fallu aborder le même sujet avec des formats encore plus grands. Espace de la salle trop petit sans doute également.
A contrario, la série d’images sur le Tibet est évidemment plus dérangeante, belle, puissante. A voir, à voir, à revoir.