Questionnement : est ce cette actualité récurrente et quotidienne mettant à terre cette aspiration naturelle de croire en l’Autre, qui m’amène à entamer avec envie une nouvelle série ? Cela n’est sans doute pas étranger à cet élan soudain sans l’expliquer pour autant totalement. Ce peut être aussi le glissement qui s’opère photo après photo vers l’Humain qui prend au fur et à mesure une place évidente et systématique, le rapport qu’il induit à son contexte. De fait, la croyance en un Etre Supérieur plaque, sans intermédiaire et en toute immédiateté, une dimension particulière aux lieux où s’expérimente cette prise de contact. Passer la porte, espace infime de séparation, transforme en un instant celui ou celle qui fait le pas. D’un espace public à un espace intériorisé, il se passe quelque chose. Et il n’est pas nécessaire d’y croire pour s’en apercevoir. Le sujet est tout autre. Ce travail ne fait que débuter. Il m’intrigue déjà. J’en délivrerai des bribes, de temps en temps. Le temps justement. Il n’en est pas question ici. Eternel qu’il est.