Polymorphe, c’est bien ce qui résume le travail des Poirier. Il faut tout d’abord appréhender une démarche avant de s’attarder sur la production, photographique, en elle même. Vagabondages au gré de nouveaux lieux, ils égrènent les essais sur les questions de mémoire, de patrimoine. Dernière production marquante mais qui sort  du domaine de la photographie avec un tapis produit à partir d’images aériennes d’Alep, il se passe là quelque chose au regard de l’actualité récente du lieu. Production diverse voire disparate, tout dépend ce que l’on cherche. C’est à voir en tout cas dans sa globalité. Le temps passe. Il s’arrête le 29 octobre 2017. Il est temps d’y aller.