Le Jeu de Paume fait découvrir cette femme photographe partie d’une démarche basée sur une mise en scène millimétrée de sa vie familiale pour s’échapper le temps passant, vers une photographie qui s’ouvre plus largement sur son environnement direct, son histoire et son rapport à sa Virginie natale. De par l’usage de techniques anciennes de prise de vue et de tirage, les images produites laissent place à une démarche plastique où le support vient palier un sujet qui s’essouffle, diraient les plus dubitatifs. Ces dernières productions laissent apparaître une maîtrise du cadrage sans faille au travers de grands formats sublimes, la prise de pouvoir de sa technique photographique ne convint pas pour autant systématiquement. 22 septembre 2019, sonne le glas pour cette exposition à voir. Oui, à voir en ouvrant les yeux, l’esprit lucide et critique.